Q&R avec Kemi Seba

Kemi Seba

Mr. Kemi Seba

  • Né Stellio Gilles Robert Capo Chichi
  • Activiste Leader Panafricain, Ecrivain, Conferencier et Chroniqueur politique dans diverses media. Leader & initiateur du mouvement panafricain Front Anti Franc CFA.

Extraits de l’interview de Aminamagazine 28 février 2017. www.amina-mag.com

Aminamagazine: Vous ȇtes co-fondateur de l’ONG Urgences Panafricainistes. Quels sont ses objectifs?

Kemi Seba: “LONG Urgences Panafricanistes a été créée il y a un et demi, à Dakar, et est constituée essentiellement de militants de la société civile proveneant de plusieurs pays africains. Nous avons un pied à terre à Dakar et à Paris, ainsi que des représentations dans tous les pays d’Afrique francophones et à Bruxelles. L’objectif de l’ONG est de contribuer à la souveraineté de l’Afrique, de faire en sorte que la société civile puisse prendre en charge ce que l’Union Africacaine devrait faire, mais ne fais pas.Il est plus percutant d’agir par nous-mȇme pour nous-mȇme. Notre première action a été la lutte contre l’esclavage en Mauritanie. Celle-ci a permis de faire beaucoup de bruit sur la question. Via une campagne de boycott de produits mauritaniens, nous avons contribué à la libération de huit prisonniers politiques anti esclavagistes mauritaniens ….”

Aminamagazine: Jusqu’à présent, quels ont été les impacts du Front Anti CFA ?

Kemi Seba: “Nous avons été reçus et écoutés du côté du Tchadet du Bénin qui sont des pays en avance au plan du panafricanisme. Quand des chancelleries nous recoivent, cela va dans le sens d’une souveraineté. D’autres nations ont une société civile forte, mais les gouvernements restent proches des oligarchies occidentales”

Aminamagazine: Dans une inteerview, vous dites au sujet de l’Afrique: “Le problème est que le lion se transforme en caniche”. Qu’en entendez-vous par cette expression?

Kemi Seba: “Je pars du principe que la resposabilité est plurielle. Il y a ne responsabilité exogène de l’oligarchie financière, mais aussi la population qui tombe dans une sorte de fatalisme (…) Celui qui ne se prend pas en charge, sera pris en charge. Ainsi il ne s’agit pas de se victimiser, mais de faire bouger les lignes.”

 

Q&R avec Kemi Seba (pdf)